Pas de passion, pas de carrière !

Faites la découverte de gens passionnés aux profils variés par le biais de nos cartes portraits.

Laissez-vous inspirer par leurs personnalités, leurs parcours et leurs visions de la métallurgie.

 
 

Qui est Francis ?

Je m’appelle Francis et je suis soudeur-assembleur depuis 25 ans.

Je suis quelqu’un de calme, mais j’aime rire et partager de bons moments entre amis. J’adore aussi les grandes balades en voiture, par exemple pour visiter ma famille en Gaspésie, ou les marches en nature. De manière générale, j’aime voyager, mais j’apprécie aussi de pouvoir m’étendre dans le canapé et écouter un film !

 

Ma formation

Quand j’étais encore tout petit, mon voisin, qui était soudeur, soudait chez lui. Je me souviens que j’étais intrigué et je lui posais plein de questions. Puis, alors que j’étais au secondaire, il y a eu une journée d’essais au Centre de formation professionnelle de la Métis. J’ai essayé la soudure et j’ai adoré ! Quand j’ai découvert qu’on pouvait transformer le métal de cette façon, le faire fondre, le faire fusionner, le découper… j’ai trouvé ça exaltant !

D’ailleurs, lorsque j’ai essayé la soudure, l’enseignant m’a dit « toi, tu as déjà soudé ! » alors qu’en réalité, non, je n’avais jamais pratiqué ! J’avais déjà la main !

Si tu aimes construire, que tu es inventif et débrouillard, si tu aimes le métal et que tu ne crains pas le feu, tu adoreras ce métier.

 
 

Mon emploi

Je suis soudeur-assembleur. Cela veut dire que j’assemble différentes pièces métalliques ensemble, en respectant les plans et les devis. Ensuite, je soude l’assemblage réalisé et, enfin, je m’assure que le tout est conforme.

Je travaille chez Frontmatec depuis six ans. Quand je commence un projet, je vérifie que mes pièces sont toutes présentes et conformes avec les mesures du plan. Au moment de l’assemblage, je m’assure que l’équerrage soit bon, c’est-à-dire que tout est ajusté.

Il faut savoir que la soudure déforme, et certains métaux se déforment encore plus rapidement que d’autres. Donc, on utilise des barres de retenues, ou bien on utilise une torche pour compenser la déformation.

Par exemple, il m’arrive de travailler sur des tables de convoyeur. C’est une pièce longue et massive. Or, lorsque l’on soude la table de convoyeur, elle se déforme, devient ronde, un peu comme une banane. Il faut donc la retourner, rectifier l’équerrage ou la chauffer, car finalement, on veut que le plan de travail soit droit pour les employés de l’usine qui travailleront dessus !

Accomplissement personnel

Au cours de ma carrière, j’ai participé à plusieurs projets dont je suis fier ! En particulier, j’ai réalisé des éoliennes, ponts et passerelles partout au Québec. Parfois, en prenant la route, je les vois et ça me rappelle de très bons souvenirs !

Également, à l’occasion de manutentions de pièces très imposantes, mes collègues m’appelaient le « chef d’orchestre » parce que je dirigeais les opérateurs.

 
 
 

Fait comme Francis et informe toi sur la profession de soudeur !

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