Pas de passion, pas de carrière !

Faites la découverte de gens passionnés aux profils variés par le biais de nos cartes portraits.

Laissez-vous inspirer par leurs personnalités, leurs parcours et leurs visions de la métallurgie.

Qui est Stéphane?

Je m’appelle Stéphane et je suis machiniste chez Frontmatec depuis 8 ans. C’est une compagnie internationale qui fabrique de l’équipement automatisé et robotisé de découpe et de désossement de viande.

Je me considère comme une personne très disciplinée. Je suis manuel et j’ai un côté très perfectionniste. J’aime être dans l’action et ne crains pas les responsabilités. Je travaille de façon à toujours progresser dans tous les aspects de ma vie.

Ma famille est ma passion première, j’ai deux garçons de 14 et 16 ans et évidemment leur éducation à tous les aspects me tient à cœur. Je pratique la chasse et le VTT, j’aime le magasinage, la lecture et la bonne nourriture.

Ma formation

Je n’ai pas toujours été machiniste. En fait, je suis retourné aux études à 44 ans ! C’est pour cela que j’ai un DEC en sciences humaines et un DEP en usinage.

La compagnie pour laquelle je travaillais a fait faillite et je me suis retrouvé à la croisée des chemins. Pour mon travail précédent, je faisais beaucoup de route et j’entendais souvent les annonces à la radio pour devenir machiniste. Or, tandis que j’étais au chômage, j’accompagnais mes enfants pratiquer le hockey : l’aréna se situait devant le Centre de formation professionnelle et j’ai vu une affiche pour une journée portes ouvertes pour les métiers de l’usinage. Je me suis dit que j’allais y jeter un œil.

J’ai choisi l’usinage, car c’est un domaine avec des possibilités d’embauche et un bon salaire assuré, ce qui correspondait à mes besoins pour le temps qu’il me restait à travailler à cette époque et parce que j’avais déjà toute une famille à nourrir !

Pourtant, arrivé au jour des portes ouvertes, nous étions le dimanche matin, ça ne me tentait plus tellement. C’est ma femme qui m’a poussé et on y est allé en famille, avec les enfants. Sur place, j’ai eu un coup de foudre ! J’ai parlé aux enseignants et à des représentants d’entreprises et je me suis inscrit !

Ma formation a duré deux ans, mais je n’avais même pas encore terminé mes études que j’étais déjà engagé ! Durant ma formation, j’ai réalisé mon stage chez Frontmatec. Un mois plus tard, j’ai été appelé à rejoindre l’équipe de soir : j’étais encore à l’école, mais ils allaient me former sur le tour numérique. C’est ainsi que j’ai passé l’Attestation de spécialisation professionnelle pour les machines à commandes numériques.

Mon emploi

J’étais entré au Centre de formation professionnelle en septembre, pourtant, en décembre, je n’avais toujours pas fini une seule pièce ! Mes professeurs m’ont encouragé et m’ont dit que l’attitude est aussi importante que les compétences. Alors j’ai persévéré : je pense que mon mental est aussi dur que le stainless que l’on travaille ! En effet, 10 plus tard, je suis maintenant chef d’équipe !

Accomplissement personnel

Cela m’a pris 5 ans pour me sentir vraiment à l’aise : auparavant, je n’étais pas toujours sûr de moi. Mais c’est à force d’usiner qu’on devient machiniste ! J’ai travaillé beaucoup pour y parvenir ! Par exemple, j’ai remarqué que les chefs d’équipe sont secouristes, alors j’ai suivi mon cours pour devenir secouriste !

 

Savais-tu que…

Saviez-vous que pour un machiniste la marge de manœuvre est très petite ? La majorité des pièces d’acier ont des côtés inférieurs à l’épaisseur de deux cheveux humains !

Parfois, je rentre une pièce et j’ai 3 millièmes de marge, c’est possible avec les machines. C’est le niveau de précision que j’aime !

Fait comme Stéphane et informe toi sur la profession de machiniste !

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