Pas de passion, pas de carrière !

Faites la découverte de gens passionnés aux profils variés par le biais de nos cartes portraits.

Laissez-vous inspirer par leurs personnalités, leurs parcours et leurs visions de la métallurgie.

 
 

Qui est Charles ?

Mon nom est Charles Garant et je suis technicien mécanique chez Alcoa. Je dirais que je suis un gars curieux, qui aime toucher à plein de choses et comprendre les mécanismes cachés derrière les technologies et autres éléments utilisés en industrie et ailleurs. Je suis également une personne très active, ce qui m’aide dans mon travail au quotidien. Parmi les activités que j’aime faire, il y a entre autres le vélo de montagne et de route, le ski de fond et alpin, la randonnée pédestre et même la plongée sous-marine que je pratique toutefois davantage en voyage. Je suis originaire de la Gaspésie et j’ai eu la chance d’habiter différentes régions du Québec qui m’ont permis de pratiquer couramment les sports que j’aime. J’aime également beaucoup voyager et ma dernière excursion m’a permis de traverser le Canada en voiture avec ma fille.

Autrement, je suis quelqu’un qui aime travailler avec les gens. Pour moi, le travail en équipe c’est un volet clef dans mon travail, mais aussi en industrie en général. C’est ce qui nous permet de développer des compétences qu’on n’aurait pas nécessairement développé par soi-même !  

Parcours scolaire

Comme je l’ai déjà mentionné, je suis originaire de la Gaspésie où j’ai complété ma formation au secondaire avec un profil de mathématiques fortes. Au moment de m’inscrire au cégep, l’offre au niveau des programmes collégiaux était un peu plus restreinte en Gaspésie que pour d’autres régions. J’hésitais entre deux programmes soit la technique de maintenance industrielle et le génie électrique, j’ai finalement opté pour le programme en maintenance qui représente un hybride entre le volet électrique et mécanique. Ce qui a fait pencher la balance c’est mon intérêt pour la mécanique. Plus jeune, j’ai eu la chance d’accompagner mon grand-père dans ses tâches de maintenance comme agriculteur et je crois pouvoir dire que ça m’a toujours intéressé.

La formation que j’ai suivie se donnait en alternance travail étude et offrait deux stages de longue durée (2 mois) en entreprise. Au niveau des stages, plusieurs entreprises venaient directement au cégep pour faire passer des entrevues, mais on avait aussi la possibilité de faire nos propres démarches et d’aller à la rencontre des entreprises. L’un de mes stages s’est déroulé près de Québec et le second en Estrie. Dans les deux cas, il fallait trouver une façon de se loger et de s’organiser pour la durée de nos stages. C’était vraiment de belles expériences !

 
 

Mon emploi

J’ai obtenu mon diplôme en 2001 et comparativement à aujourd’hui, le marché de l’emploi était saturé surtout en région. J’ai donc quitté la Gaspésie et je me suis orienté vers la région de Québec pour demeurer près de mes parents qui s’étaient également installés là-bas. À ce moment, il n’y avait pas d’emploi offert au niveau des postes technique en mécanique. J’ai donc débuté aux opérations pour une entreprise qui œuvre dans le bois d’œuvre. J’y ai travaillé pendant 5 ans ou j’ai pu gravir les échelons et occuper un poste de technicien comme je le souhaitais. Après quelques autres expériences dans le secteur des pâtes et papiers ainsi que du plastique, j’ai eu envie de gouter à la grande industrie et je savais que les alumineries offraient de bonnes conditions. J’ai donc regardé les postes ouverts chez Alcoa où j’ai été embauché en 2011.

Je travaille à Bécancour depuis maintenant 10 ans. Au niveau de la mécanique industrielle, je dirais que ce qui distingue les petites entreprises c’est qu’on doit être plus polyvalent, tandis que dans la grande entreprise, on distingue davantage l’aspect mécanique de celui électrique qui est beaucoup plus règlementé. Aujourd’hui, mon travail consiste à maintenir la fiabilité des équipements, c’est-à-dire assurer leur bon fonctionnement, effectuer des réparations et gérer le matériel. Il y a un aspect prévention important et on tente de prédire les besoins des appareils par l’utilisation d’outils d’analyse. Par exemple, on effectue des analyses de vibrations et d’huiles pour évaluer la vitesse de détérioration de certains équipements. L’objectif est d’être prêt à intervenir en cas de besoins et devenir toujours plus efficace pour toute la fonderie.

Ce qui me plait le plus, c’est qu’il y a toujours de nouvelles choses qu’on peut apprendre et c’est ce qui amène un aspect de nouveauté dans le quotidien. Je pense également que ce sont des métiers qui vont continuer d’évoluer !

Accomplissement personnel

Un des éléments que j’apprécie énormément, c’est d’avoir la possibilité de démarrer des projets sur la base d’initiatives personnelles. Si on constate une problématique ou que l’on s’intéresse à certains phénomènes, on peut s’y attarder davantage. Par exemple, j’ai suivi une formation en tribologie qui est en fait la science des frottements et de l’usure. Il ne s’agit pas d’une science très connue, mais elle a pourtant un impact dans la vie courante.

On prend les échantillons que l’on envoie pour analyse au laboratoire. On peut ensuite avoir une lecture de la santé de nos équipements en fonction des résultats obtenus.

 
 

Savais tu que …

Savais tu qu’il est possible de prédire l’avenir d’un équipement à partir de l’analyse de ses huiles ?

En effet, les analyses d’huile sont à la machine ce que les prises de sang sont à L’humain, nous pouvons y voir les problématiques de chaque équipement, de cette façon, des solutions sont apportées dans le but ultime de fiabiliser les équipements et que tout… baigne dans l’huile !

 
 

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