Pas de passion, pas de carrière !

Faites la découverte de gens passionnés aux profils variés par le biais de nos cartes portraits.

Laissez-vous inspirer par leurs personnalités, leurs parcours et leurs visions de la métallurgie.

 

Qui est Eulises ?

Mon nom est Eulises et je suis technicien de procédés depuis maintenant plus de 20 ans, dont 18, pour le secteur métallurgique. Outre mon intérêt pour la métallurgie, je dirais que je suis un passionné de voyage et de musique !

On me décrit comme quelqu’un de chaleureux, positif et généreux. J’aime venir en aide à mes collègues et mon entourage en général. Je pense qu’une bonne ambiance de travail c’est important et que la motivation et le respect sont des éléments clefs pour y parvenir. Je crois également que c’est ce qui permet d’obtenir de meilleurs résultats autant au travail que dans le quotidien.

Je suis quelqu’un qui aime apprendre et je suis toujours à la recherche de nouvelles connaissances en métallurgie.

Ma formation

J’ai débuté mon parcours scolaire au Venezuela ou j’y ai complété ma formation en technique de procédés chimiques. Au départ, j’espérais travailler dans le secteur pétrochimique, mais on m’a offert une opportunité de stage dans une usine de minerai de fer ou j’ai obtenu un poste comme opérateur par la suite.

C’est en 2013 que j’ai entrepris d’immigrer au Québec. À ce moment, la situation socioéconomique n’était pas bonne dans mon pays et en effectuant quelques recherches, j’ai trouvé un programme d’immigration qui convenait parfaitement aux besoins de ma famille et moi. Une fois au Québec, j’ai complété une attestation d’études collégiales (AEC) où j’ai obtenu mon diplôme en biocontrôle chimique. Cette formation m’a permis de faire mes premiers stages dans une usine chimique à l’été 2014. Cette première expérience québécoise m’a beaucoup aidé à trouver un emploi par la suite, malgré les difficultés que l’on peut rencontrer lorsqu’on vient de l’étranger.

 
 

Mon emploi

J’ai débuté mon parcours professionnel dans le secteur du minerai de fer au Venezuela. J’ai ensuite eu l’occasion d’expérimenter un peu le secteur chimique avant de travailler pour Cezinc où je suis maintenant depuis plus de trois ans et où j’occupe un poste de technicien de procédés.

Pour moi, l’important au travail c’est de ne jamais s’ennuyer. On peut dire que je suis servi dans mon emploi actuel, car il y a des défis chaque jour et qu’ils sont différents de ceux de la veille. Pour faire mon métier, il faut être dynamique et capable de gérer le stress. Il faut également avoir une bonne capacité de réflexion et trouver des solutions. Au quotidien, mon rôle est d’observer et d’analyser les procédés. L’objectif est de faire les suivis nécessaires pour s’assurer qu’il n’y aura pas d’arrêts de production et apporter des améliorations. Je partage mes tâches entre le bureau et l’usine. Ça me permet de faire différentes choses et c’est divertissant. Autrement dit, je suis appelé à me promener selon les besoins et mes tâches de la journée.

Accomplissement personnel

À mon arrivée à Cezinc, j’ai constaté que la technique de collecte d’échantillons pour le catalyseur (un de nos équipements) manquait de précision et que les résultats de nos analyses n’étaient pas représentatifs. L’expertise acquise dans le cadre de mes autres expériences professionnelles ainsi que mes recherches m’ont permis de présenter un projet à l’équipe pour régler le problème. L’analyse que j’ai présentée a été acceptée et j’ai pu participer à l’implantation de cette nouvelle technique. Au final, ça nous a permis de réduire les impacts sur les arrêts de production, d’avoir une meilleure compréhension du fonctionnement de cet équipement et d’obtenir une meilleure lecture pour faire les remplacements du catalyseur.

Avoir pu trouver une solution ayant un réel impact sur les résultats de nos analyses est une grande fierté pour moi!

 
 

Savais-tu que…

Certaines personnes ont tendance à croire que c’est un secteur dangereux. Quand on y réfléchit, les dangers sont présents dans une grande variété de domaines, mais ce qui nous distingue, ce sont les bonnes mesures de santé et sécurité au travail. Le risque zéro n’existe pas, il est donc important de se protéger adéquatement et d’appliquer les règles, comme on le fait en prenant soin de s’attacher en voiture et en respectant les limites de vitesse !

Savais-tu que le zinc qu’on produit est utilisé pour galvaniser l’acier qui servira, entre autres, dans l’industrie de la construction, du transport et de la robotique ? Chaque année, plus de 25000 tonnes métriques de zinc sont acheminées vers des producteurs métalliques au Québec. Parmi les sous-produits du raffinage du zinc, on retrouve notamment l’acide sulfurique et ce dernier est acheminé aux industries de pâtes et papiers comme agent de blanchiment ainsi que dans le secteur agricole pour la production d’engrais du Québec et du monde entier.

 
 

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