Lisa, ingénieure
Derrière chaque métaux transformés, il y a des femmes de tête, de cœur et de talent.
Elles coulent, opèrent, soudent, polissent, conçoivent, dirigent et réparent le monde métallique qui nous entoure. Les IndustrIELLES, ce sont ces femmes qui forgent l’avenir de l’industrie, une étincelle à la fois.
On leur a posé quelques questions pour apprendre à mieux connaître celles qui font briller l’industrie des métaux !
👩🏭 Portrait d’industrielle : Marie-Christine
Poste : Chef de projet Expansion AP60 (ingénieure)
Entreprise : Rio Tinto
Lieu de travail : Saguenay
💡 Son métier
Trois mots : Défi, décision, collaboration
En résumé : En ce moment, je travaille pour aider à construire une usine. Cette usine va fabriquer de l’aluminium, un métal qu’on utilise pour faire des choses comme des vélos, des canettes ou des avions. Moi, je suis un peu comme un chef d’orchestre : je m’assure que tout le monde fait bien sa partie, les gens qui dessinent les plans, ceux qui construisent, ceux qui achètent ce qu’il faut. Mon but, c’est que tout se passe bien et que l’usine soit prête à temps
Ce qui plait : Ce que j’apprécie particulièrement dans mon travail, c’est la variété des défis qui se présentent au quotidien. J’aime aussi collaborer avec une diversité de groupes et d’individus, car ces échanges enrichissent continuellement mon expérience professionnelle et humaine
Plus grand défi : Instaurer une collaboration efficace entre toutes les parties prenantes en clarifiant les rôles de chacun et en maintenant un alignement constant vers un objectif commun. Cela demande une attention soutenue afin que chaque action quotidienne soit pertinente, cohérente et génératrice de valeur pour le projet
Machine préférée : Mon ordinateur et mon téléphone cellulaire sont des outils essentiels que j’apprécie particulièrement. Ils me permettent de rester connectée, de gérer efficacement mes communications et de coordonner le projet en temps réel, peu importe où je me trouve
Projet le plus cool : Avoir contribué à l’approbation du financement du projet des 96 cuves AP60, d’une valeur de 1,4 milliard de dollars. Dans un contexte post-pandémique et économique incertain au Québec, ce projet ambitieux a été validé par la haute direction de Rio Tinto. C’est une grande fierté d’avoir participé à cette réussite
🚀 Son parcours
Parcours prévu ou imprévu? Plutôt imprévu. J’ai commencé dans les opérations, puis j’ai gravi les échelons jusqu’à devenir chef de service, tant aux opérations qu’en amélioration des affaires. Par la suite, j’ai eu l’occasion de travailler sur des projets stratégiques, et c’est ainsi que j’ai trouvé ma place dans le monde des projets
Découverte du métier : J’ai toujours su que je voulais devenir ingénieure. Mon père m’a transmis le goût de comprendre comment les choses sont conçues et construites. Cette curiosité m’a naturellement menée vers l’ingénierie.
Son plus grand défi pour y arriver : Apprendre à mieux me connaître pour devenir une meilleure leader. Ce travail sur moi-même a été essentiel pour évoluer dans mon rôle et avoir un impact positif
Une personne inspirante : Mon père. Chercheur à l’université, il m’a initiée très jeune à la science et à l’ingénierie. Je me souviens qu’il me faisait participer à ses expériences, comme celle où il simulait un épurateur avec des balles de ping-pong. Ces moments ont éveillé ma curiosité et mon désir de comprendre
🔥 Anecdotes
Talons ou chaussures de sécurité? Chaussure de sécurité
Café en vitesse ou pause tranquille? Café en vitesse
👉 Si toi aussi tu souhaite faire carrière dans une industrie ou les opportunités sont hallucinantes, voici quelques pistes pour guider ta réflexion :
